Lire l'avenir [ressource électronique] : un portrait de l'alphabétisme au Canada

Collaborateur(s) : Langue : Français Collection : Enquête internationale sur l'alphabétisation des adultesÉditeur : Ottawa Secrétariat national à l'alphabétisation; Développement des ressources humaines Canada 1996Éditeur : Ottawa Statistique Canada 1996 ISBN :
  • 066095298X
Sujet(s) : Fonds : Fonds Co-SavoirSupports matériels additionnels : Voir la notice de la version impriméeRessources en ligne : Autres documents associés : Rajaonina, Liliane (1997). «L'alphabétisme dans les pays industrialisés : premiers résultats». Le monde alphabétique, no 9, automne 1997, p. 33-37 (disponible au CDEACF). ;De BROUCKER, Patrice, et Laval LAVALLéE (1998). «Aspects intergénérationnels de l'aRésumé : Ce rapport, qui se fonde sur les résultats de l’Enquête internationale sur l’alphabétisation des adultes (EIAA), offre des données détaillées sur les résultats des Canadiennes et des Canadiens, selon plusieurs variables, dont la région, la langue, la scolarité, l’âge, les pratiques de lecture. L’échantillon canadien représente la population de 16 ans et plus. Ce rapport est fondé sur l'Enquête internationale sur l'alphabétisation des adultes (EIAA) menée dans sept pays industrialisés. Cette enquête avait pour objectif de tracer des profils d'alphabétisme comparables pour divers groupes nationaux, linguistiques et culturels. Le présent rapport précise les données canadiennes de l'EIAA en mettant l'accent sur la répartition régionale et linguistique des niveaux de capacités de lecture des Canadiennes et Canadiens. Le rapport contient les résultats aux tests de capacités de lecture d'un échantillon de 5600 personnes âgées de 16 ans et plus. Ces résultats ont été mesurés selon trois échelles de textes (compréhension de textes suivis, de textes schématiques et de textes au contenu quantitatif) répartis en cinq niveaux de capacités de lecture (le niveau 1 est le plus faible et le niveau 4/5, le plus élevé). Le niveau 3 est considéré comme étant le niveau minimal à atteindre pour bien fonctionner dans les sociétés fondées sur l'écrit. Chez un nombre important d'adultes canadiens, les capacités de lecture sont faibles au point d'entraver leur participation à la vie économique. En effet, les résultats indiquent que même si 20% des adultes canadiens ont atteint les niveaux 4 et 5, plus de 40% des répondants se classent à l'extrémité inférieure de l'échelle des niveaux 1 et 2, et de ce nombre, plus de 20% se sont classés au niveau 1. Ce sont principalement les personnes fortement scolarisées et âgées entre 26 et 45 ans qui se classent au niveau 4 et 5. Les différences de capacités de lecture varient considérablement entre les groupes démographiques au Canada notamment selon la région et la langue. Par exemple, près de 60% des francophones vivant à l'extérieur du Québec se classent aux niveaux 1 et 2 en lecture comparativement à 45% des anglophones. Dans les provinces de l'Ouest et l'Ontario, les niveaux de capacités de lecture sont plus élevés que dans les provinces de l'Atlantique et au Québec. La répartition des capacités de lecture est liée au niveau de scolarité sans pourtant y correspondre en tout point. Les personnes immigrantes se classent au niveau 1 en plus forte proportion (36%, textes suivis) que celles qui sont nées au Canada (18%). Par ailleurs, il y a près du quart des immigrants qui se situent au niveau 4/5; réalité qui découle sans doute de la politique canadienne de sélection d'immigrantes et immigrants qualifiés. Quant au lien entre l'alphabétisme et l'âge, les résultats révèlent que les jeunes de 16 à 25 ans se situent majoritairement aux niveaux 2 et 3 tandis que les personnes âgées de 55 ans et plus se classent fortement au niveau 1 et rarement au niveau 4/5. Le rapport traite également des dimensions économiques de l'alphabétisme au Canada. Il y a environ trois fois plus de personnes au chômage que de personnes ayant un emploi qui se situent au niveau inférieur (niveau 1) de compétences de lecture. Les employées et employés qualifiés des services financiers et des services personnels possèdent des niveaux élevés de capacités de lecture. Par exemple, environ 35% des travailleuses et travailleurs des services personnels se situent au niveau 3 et environ 35% d'entre eux se classent au niveau 4/5. De façon générale, les Canadiennes et Canadiens les mieux rémunérés sont ceux qui ont un niveau supérieur de capacités de lecture. La dernière dimension abordée concerne les applications des capacités de lecture. Celles-ci varient selon les professions. Les professions les plus exigeantes sont celles qui font appel à différentes tâches de lecture à une fréquence élevée. On constate, par ailleurs, qu'une part significative des répondants ayant de faibles capacités de lecture ne perçoivent pas leur problème. Le rapport démontre qu'il existe un lien entre les capacités de lecture et le temps alloué à l'écoute de la télévision, car un nombre plus élevé de personnes se situant au niveau 1 consacre beaucoup de temps à cette activité. On indique certains éléments de réflexion à la suite du rapport : le fait que les compétences des adultes canadiens n'ont pas beaucoup changé en 5 ans; que les personnes classées au niveau 2 présente un intérêt certain, du fait de leurs faibles compétences mais également leur grande satisfaction à cet égard. L'EIAA a permis de sensibiliser l'opinion sur l'importance de la lecture et de présenter le nouveau concept d'alphabétisme. Enfin, les résultats devraient également guider les pays pour adopter des politiques mieux adaptées. Publications associées : Rajaonina, Liliane (1997). «L'alphabétisme dans les pays industrialisés : premiers résultats». Le monde alphabétique, no 9, automne 1997, p. 33-37 (disponible au CDEACF). De BROUCKER, Patrice, et Laval LAVALLéE (1998). «Aspects intergénérationnels de l'acquisition des capacités de lecture et de la scolarité». Les marchés du travail, les institutions sociales et l'avenir des enfants au Canada, sous la direction de Miles Corak, Ottawa, Statistique Canada, Développement des ressources humaines Canada, produit no. 89-553-XPB au catalogue de Statistique Canada, p. 139-154 (non-disponible au CDEACF) De BROUKER, Patrice et LAVALLée, Laval (1998). «Réussir dans la vie: l'influence de la scolarité des parents», Revue trimestrielle de l'éducation, Statistique Canada, no 81-003-XPB au catalogue, vol. 5, no 1, p.22-28 (disponible au CDEACF).
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Aussi sur la p. de couv.: International adult lieteracy survey, IALS = EIAA, enquête internationale sur l'alphabétisation des adultes. Aussi disponible en anglais : Reading the Future : A Portrait of Literacy in Canada. Disponible également en version im

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