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Rendre lisible l'invisible [ressource électronique] : pratiques de lecture des jeunes et des adultes en milieu défavorisé et représentations véhiculées par divers organismes / Roch Hurtubise ... [et al.]

Collaborateur(s) : Langue : Français Éditeur : Sherbrooke, Québec Université de Sherbrooke 2004 ISBN :
  • 2762201462
Sujet(s) : Fonds : Fonds RGPAQSupports matériels additionnels : Voir la notice de la version impriméeRessources en ligne : Autres documents associés : Hurtubise, Roch; Laaroussi-Vatz, Michèle; Bourdon, Sylvain; Guérette, Diane et Lilyane Rachédi (2001). Rendre visible l'invisible. Pratiques de lecture des faibles lecteurs, Bulletin synthèse mars 2001, Sherbrooke, Université de Sherbrooke, 8 p. (disponibRésumé : Cette recherche qualitative, de type ethnographique, s'intéresse à la diversité des pratiques de lecture et d'écriture des personnes considérées comme « faibles lecteurs ». Elle dresse un inventaire de ces pratiques, reconstitue les trajectoires des personnes visées par l'étude, analyse divers services et programmes offerts à ces populations et favorise un décloisonnement de la problématique. La recherche propose enfin des pistes d'appropriation et d'action qui tiennent compte de la diversité des pratiques de lecture et d'écriture et qui s'inscrivent dans le contexte général des objectifs d'insertion et de participation sociale. Résumé long : Cette recherche concerne les pratiques de lecture de personnes issues de milieux défavorisés, et plus précisément des jeunes de la rue et des adultes en difficulté socioéconomique que l'on nomme ici « faibles lecteurs ». L'approche de cette recherche, plutôt que de s'articuler autour de la problématique des incompétences, est basée sur l'hypothèse qu'il existe une diversité de pratiques de lecture adaptées et fonctionnelles qui ne correspondent pas nécessairement aux normes de lecture. Les difficultés des « faibles lecteurs » ne sont pas considérées comme un nouveau problème social, mais sont situées dans un contexte général qui tient compte de la situation d'ensemble de la personne. Ainsi, les pratiques de lecture de ces personnes s'inscrivent dans des stratégies d'insertion et de participation sociale. Cette recherche s'est déroulée en trois étapes échelonnées sur une période de trois ans. Au cours de la première année, des observations ont été effectuées dans divers lieux publics de la région de Sherbrooke, suivies de 11 entrevues de groupe auxquelles ont participé 71 intervenants et intervenantes de secteurs variés. Puis, dans la deuxième année, 104 personnes identifiées comme « faibles lecteurs » ont été rencontrées lors d'entrevues individuelles. Enfin, la troisième année a donné lieu à des entrevues en profondeur avec 13 gestionnaires de différentes organisations. Chacune de ces trois années a été clôturée par la tenue d'un forum favorisant les échanges sur les analyses complétées. Dans un premier temps, la recherche a permis de définir trois stratégies développées par les acteurs et actrices de divers milieux d'interventions ou politiques lorsqu'ils pensent leurs actions avec les « faibles lecteurs ». La première stratégie vise à modifier les supports écrits (comme la taille des caractères). Celle-ci suppose que les « faibles lecteurs » concrétisent leur rapport à la mémoire uniquement par l'oral. Pourtant, l'équipe de recherche a repéré des pratiques, chez des personnes éprouvant des difficultés en lecture, qui consistent à utiliser des supports écrits pour faire un récit de leur trajectoire individuelle. La deuxième stratégie contourne l'écrit par des approches de substitution (comme la lecture à voix haute). Elle s'appuie sur l'idée que la référence à la lecture et à l'écriture brise la complicité avec ces personnes qui se sentent étiquetées socialement. Or, plusieurs « faibles lecteurs » font état de rapports positifs à la lecture dans des moments importants de leur vie. Enfin, la troisième stratégie réfère les « faibles lecteurs » à des « lecteurs compétents » pour les aider à comprendre les écrits. Cette dernière tend à considérer le « faible lecteur » comme un être isolé et néglige, par exemple, le soutien des enfants à leurs parents. Les retombées de cette recherche permettent d'envisager trois types d'appropriations. La première est liée à la sensibilisation d'un ensemble d'acteurs sociaux à la diversité des pratiques en lecture et en écriture. On songe entre autres à des échanges intersectoriels sur des problématiques transversales à des populations défavorisées et à des moments de réflexion sur l'accessibilité des services. La deuxième piste d'appropriation concerne la nécessité de reconnaître la diversité des rapports à la lecture et à l'écriture dans les programmes mis en ?uvre par les acteurs politiques. Par exemple, le terme « faible lecteur » devrait être privilégié puisqu'il implique une reconnaissance de la pluralité et de la diversité. Cette diversité devrait se refléter dans les outils utilisés, tant dans le milieu scolaire que dans le domaine social. Enfin, comme troisième piste d'appropriation, on signale l'importance pour les collectivités de se mobiliser sur la question des « faibles lecteurs » en faisant de la lecture et de l'écriture un enjeu transversal. Pour terminer, la recherche présente quelques pistes d'action qui pourront être utiles à divers niveaux d'intervention. On suggère de cesser de faire du sujet de la lecture et de l'écriture un tabou. Il s'agit de considérer les « faibles lecteurs » comme des adultes complexes et non comme des êtres inachevés et dépendants. Il est nécessaire de soutenir les initiatives intersectorielles et interdisciplinaires. De multiples stratégies d'accessibilité peuvent ainsi être mises en ?uvre, favorisant le réseautage et l'entraide et utilisant des espaces formels et informels qui permettent l'accès à de nombreuses formes de lecture et d'écriture. Enfin, ces pistes d'action ne doivent pas voiler la nécessité de ressources et de programmes plus ponctuels ou scolaires. Les « faibles lecteurs » pourront profiter de cette diversité de moyens pour dépasser leur statut et devenir des citoyens et des citoyennes au sens plein du terme. Publications associées : Hurtubise, Roch; Laaroussi-Vatz, Michèle; Bourdon, Sylvain; Guérette, Diane et Lilyane Rachédi (2001). Rendre visible l'invisible. Pratiques de lecture des faibles lecteurs, Bulletin synthèse mars 2001, Sherbrooke, Université de Sherbrooke, 8 p. (disponible au CDEACF). Hurtubise, Roch; Laaroussi-Vatz, Michèle; Bourdon, Sylvain; Guérette, Diane et Lilyane Rachédi (2002). Rendre visible l'invisible. Pratiques de lecture des faibles lecteurs, Bulletin synthèse mai 2002, Sherbrooke, Université de Sherbrooke, 8 p. (disponible au CDEACF).
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Type de document Bibliothèque propriétaire Collection Cote Statut Date d'échéance Code-barres
Ressource internet COMPAS Rapport de recherche Consultation en ligne

"Rapport de recherche présenté au Fonds québécois de recherche sur la société et la culture" (FQRSC subvention 2000-LE-70820no). Disponible également en version imprimée. Titre de l'écran-titre (visionné le 26 juillet 2010). Archivé au CDÉACF

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