Profil de l'alphabétisme des adultes francophones ontariens [ressource électronique] : les résultats de l'Enquête internationale sur l'alphabétisation des adultes (EIAA) / Section de l'alphabétisation et de la formation de base

Auteur(s)

Ontario. Ministère de la formation, des collèges et des universités. Direction de la préparation au milieu du travail. Section de l'alphabétisation et de la formation de base

Langue : Français Éditeur : Toronto Ministère de la formation et des collèges et universités 2001 ISBN :

0779401476

Sujet(s) : Fonds : Fonds Co-SavoirSupports matériels additionnels : Voir la notice de la version impriméeRessources en ligne :

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Autres documents associés : Statistique Canada; Canada. Secrétariat national à l'alphabétisation (1996). Lire l'avenir : un portrait de l'alphabétisme au Canada. Ottawa, Ministère de l'industrieRésumé : L’étude présente un profil comparatif de l’alphabétisme des francophones ontariens et analyse les principaux facteurs déterminants ainsi que les conséquences du niveau d’alphabétisme sur l’emploi et la vie quotidienne. Les données de base sont tirées de l’Enquête internationale sur l’alphabétisation des adultes (EIAA) réalisée en 1994. Dans un premier temps, l'étude présente une vue comparative de l'alphabétisme en Suisse Romande, en Ontario et dans les provinces canadiennes dont la proportion de francophones est importante. Dans un deuxième temps, le rapport tente d'établir une corrélation entre le niveau d'alphabétisme des francophones ontariens et certains facteurs déterminants tels que l'âge, l'éducation, le niveau scolaire des parents et la situation géographique. Enfin, l'étude aborde certaines conséquences de l'analphabétisme sur l'emploi et la vie quotidienne. Le document reprend les critères de l'Enquête internationale sur l'alphabétisation des adultes (EIAA) qui classe les répondants et les répondantes en cinq niveaux d'alphabétisme, le niveau trois étant considéré comme le niveau minimal nécessaire, alors que les personnes classées dans les niveaux 1 et 2 risquent d'être confrontées à des difficultés importantes liées à leur faible niveau d'alphabétisme. L'étude fait ressortir des écarts importants entre les groupes francophones du Canada. Par exemple, le groupe francophone du Nouveau-Brunswick obtient une moins bonne performance que ceux de l'Ontario et du Québec. Par contre, en comparant les populations francophones et anglophones de l'Ontario, les auteurs constatent que les francophones ont un profil d'alphabétisation inférieur à la population anglophone. Par exemple, 60% de la population francophone se situe aux niveaux 1 et 2, alors qu'un taux de 40% est observé dans le groupe anglophone. Les francophones, qui ne représentent que 5% de la population totale de l'Ontario, sont dispersés dans toute la province et présentent diverses particularités. Les adultes du sud-ouest de l'Ontario sont les plus nombreux dans le niveau 1 (50% dans la catégorie textes schématiques), alors que l'on constate une forte proportion d'individus de niveau 4-5 dans l'est ontarien (18% pour les textes suivis). Dans le nord de la province, environ 30% des répondants et répondantes se trouvent dans chacun des trois premiers niveaux et 9% au niveau 4-5. Au niveau des facteurs déterminants, il appert que l'âge est un indice de premier ordre : près des deux tiers des 65 ans et plus se situent dans le niveau 1. L'incidence du niveau de scolarité est également importante car les adultes n'ayant pas complété leur huitième année se retrouvent habituellement aux niveaux 1 et 2. Par ailleurs, le niveau de scolarité des parents influence considérablement le niveau d'alphabétisme, surtout quand ils n'ont pas terminé le cycle primaire. Enfin, les individus avec emploi représentent une proportion plus importante dans les niveaux 3 et 4 (catégories textes suivis et textes au contenu quantitatif). Abordant les conséquences, les auteurs soulignent que le groupe ayant un plus haut niveau d'alphabétisme jouit d'une plus grande stabilité professionnelle et de niveaux plus élevés de rémunération. Les personnes ayant un faible niveau d'alphabétisme ont moins de chance de trouver un emploi (difficulté à remplir les formulaires, mise à l'écart de certaines catégories d'emplois?). Enfin, dans la vie quotidienne, ce groupe exerce beaucoup moins d'activités de lecture et d'écriture (lecture de factures et de manuels de référence, écriture de lettres, fréquentation de bibliothèques?). Les auteurs estiment que le gouvernement pourra utiliser avec profit les résultats de cette enquête dans l'élaboration des politiques visant à soutenir l'alphabétisation des francophones ontariens. Publications associées : Statistique Canada; Canada. Secrétariat national à l'alphabétisation (1996). Lire l'avenir : un portrait de l'alphabétisme au Canada. Ottawa, Ministère de l'industrie.

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