Image de couverture locale
Image de couverture locale

Recherche sur les besoins en alphabétisation et en éducation des adultes francophones de Maillardville, ou, Maillardville Coquitlam C.-B. / [rédaction, Ginette Denis, Johanne Cordeau, Louis Beaucage]

Auteur(s)Collaborateur(s) : Langue : Français Éditeur : [S.l.] Société Maillardville-Uni 1995Éditeur : [S.l.] Éducacentre 1995Description : 33, vii f. : carte, tabl. ; 28 cm Sujet(s) : Fonds : Fonds Co-SavoirSupports matériels additionnels : Voir la notice de la version électroniqueRésumé : Ce rapport propose un portrait de la population francophone de la région Tri-Cities, soit Maillardville (Coquitlam) Port Coquitlam et Port Moody, ainsi qu’une analyse de ses besoins en alphabétisation et en éducation des adultes en français. Cette recherche s’inscrit dans le cadre d’une démarche d’Éducacentre visant l’implantation de services en français en alphabétisation et en éducation des adultes en Colombie-Britannique. L'objectif de cette recherche était de sensibiliser la communauté de Maillardville à la présence des francophones de la région et à l'éducation des adultes et à l'alphabétisation en français, d'identifier la population francophone et de déterminer ses besoins spécifiques en formation de base et en alphabétisation tant auprès des jeunes, des parents francophones que des aînés. La région couverte par l'étude comprend Maillardvillle (Coquitlam), Port Coquitlam et Port Moody. Maillardville se trouve à environ 30 kilomètres de Vancouver et est considérée comme le berceau de la population francophone en Colombie-Britannique. Elle est située au bord de la rivière Fraser, d'où sa forte activité en coupe et en transformation du bois. Cependant, aujourd'hui, son activité économique est surtout centrée dans le secteur tertiaire. Le quartier francophone se distingue des autres quartiers grâce à son architecture et sa signalisation y est bilingue. Plusieurs rues portent d'ailleurs un nom français. La population francophone de la région de Maillardville/Coquitlam est de 1925 personnes sur une population totale de 82 500, selon les données du recensement 1991 de Statistique Canada. Toujours d'après ces données, les adultes francophones âgés entre 25 et 44 ans formaient un très fort contingent de la population francophone. Par ailleurs, 64.5% de francophones âgés de 15 ans et plus faisaient partie de la population active et 7,6% recevaient des prestations d'assurance-chômage. Les francophones de la région sont arrivés à Maillardville surtout durant les années 20. Ils se perçoivent avant tout comme Canadiens avant d'être francophones. Les premiers arrivants parlent encore français et souhaitent le conserver. Mais, comme le font remarquer les auteurs, l'assimilation des enfants et petits-enfants de ces pionniers semble être déjà effectuée. Il n'existait pas, au moment de la recherche, de services d'éducation des adultes en français à Maillardville. Cependant, quelques écoles d'immersion française existaient au niveau primaire et secondaire et leurs inscriptions ont augmenté d'année en année. Des programmes, comme The Literacy Public Awareness Program, étaient disponibles par les services sociaux de la région mais n'étaient offerts qu'en anglais. Les organismes francophones de la région étaient La Société Maillardville-Uni, la Fédération des francophones de la Colombie-Britannique et la Société d'éducation Gareau. La conception du questionnaire de l'évaluation des besoins des francophones de cette recherche s'est appuyée sur les données statistiques d'une recherche antérieure de l'organisme Formaction réalisée en 1994 auprès de la population de Maillardville. Le questionnaire de l'étude l'actuelle (présenté en annexe du rapport) a été élaboré pour permettre de déceler les habilités langagières et le niveau de calcul des adultes francophones, d'identifier les personnes analphabètes, ainsi que le degré d'intérêt de la population francophone de Maillardville pour de la formation en français. Un pré-test du questionnaire a été effectué auprès de 12 personnes; celui-ci a été conçu dans les 2 langues officielles mais n'a été publié qu'en français pour des raisons financières. On a annoncé la distribution du questionnaire dans le journal local Tri-City tiré à 52 000 exemplaires, et on a ensuite inséré ce dernier dans le même journal publié la semaine suivante. Cette méthode n'a cependant pas récolté de très bons résultats, si ce n'est de sensibiliser la communauté à la présence des francophones et à leur droit à des services d'éducation dans leur langue maternelle. Très peu de réactions négatives se sont fait entendre au sujet de l'unilinguisme français du questionnaire. Cependant, pour pallier le nombre insuffisant de réponses, 515 questionnaires bilingues ont été distribués par le biais de différents organismes publics. De ces derniers, 18.8% ont été complétés, soit 97 questionnaires. Selon les résultats des données recueillies, nombreuses sont les demandes pour des cours en formation de base. Très nombreux (87,6%) sont les répondants et répondantes qui ont affirmé pouvoir parler, lire et écrire dans les deux langues officielles; cependant 7,2% des répondantes et répondants ne s'expriment qu'en français et près du tiers des répondantes et répondants avouent connaître des personnes éprouvant des difficultés au niveau de la lecture, de l'écriture et du calcul. La demande était surtout forte pour des ateliers visant à renforcer la connaissance de la langue française comme des ateliers d'écriture (21.6%) et des ateliers de lecture (16.4%). Les cours d'informatique attirent 14,4% des répondantes et des répondants. Les motifs pour suivre une formation, selon les répondants et répondants, sont l'enrichissement personnel (44.3%) et le développement de nouvelles habiletés (24.7%). Les auteurs du rapport proposent qu'Éducacentre poursuive l'effort de collaboration entrepris avec la Société Maillardville-Uni, afin d'assurer le développement d'un programme d'alphabétisation et d'éducation des adultes en français à Coquitlam. De plus, ils suggèrent qu'Éducacentre offre une formation continue aux formateurs et formatrices, qu'il les soutienne dans leurs recherches de matériel didactique et qu'il les assure d'un appui technique constant. Les auteurs suggèrent également que l'organisme délègue un responsable du développement régional en alphabétisation et en éducation des adultes dans le but de planifier et de coordonner divers projets. Ils recommandent également que soit organisée une campagne régionale de sensibilisation à l'éducation en français, que les organismes concernés s'unissent pour sensibiliser la population de Coquitlam à l'importance d'une éducation de base en français. Les auteurs recommandent enfin que la promotion des ateliers de formation se fasse sur tout le territoire de Coquitlam, que l'on continue de s'intéresser aux besoins des francophones de la région et qu'un centre culturel et communautaire francophone soit créé à Maillardville.
Mots-clés de cette bibliothèque : Aucuns mots-clés pour ce titre. Connectez-vous pour créer des mots-clés.
Exemplaires
Type de document Bibliothèque propriétaire Collection Cote Statut Date d'échéance Code-barres
Imprimé COMPAS Rapport de recherche 37.014.22+374.7(711)Den 1995 (Parcourir l'étagère(Ouvre ci-dessous)) Disponible 000000918101

Titre de la couv. Cette recherche fait l'objet d'une notice bibliographique plus détaillée dans le répertoire COMPAS: <a href="http://compas.cdeacf.ca">http://compas.cdeacf.ca</a>. Disponible également en version électronique.

Il n'y a pas de commentaires pour ce titre.

pour rédiger un commentaire.

Cliquez sur une image pour l'afficher dans la visionneuse d'image

Image de couverture locale

Propulsé par Koha