Référence - Périodiques courants en éducation et formation des adultes  | enregistrements trouvés : 30

Les auteurs discutent des résultats d'une étude commandée par le Conseil canadien sur l'apprentissage (CCA) et Citoyenneté et Immigration Canada. Cette recherche s'est penchée sur le parcours et le rendement scolaires des élèves immigrants qui ne parlent ni anglais ni français à la maison, et qui habitent à Toronto, Montréal ou Vancouver.
Par exemple, les jeunes immigrants de langue chinoise ont tendance à faire aussi bien ou mieux que les jeunes élèves nés au Canada en matière de réussite académique. Or, les élèves immigrants de langue espagnole, créole ou vietnamienne ont obtenu des résultats inférieurs à ceux de leurs homologues nés au Canada.
Un niveau élevé de littératie constitue l'un des éléments clés de la réussite à l'école, et les auteurs mettent l'accent sur une approche flexible et variée pour aider les nouveaux Canadiens à apprendre l'anglais ou le français.
Les auteurs ont étudié des données sur les stratégies éducatives utilisées lors de l'enseignement aux élèves immigrants. Ils indiquent que la lecture coopérative, l'enseignement phonétique systématique, les techniques de lecture multimédia et les exercices d'écriture structurée sont des stratégies bien utiles.

Les recherches actuelles et émergentes permettront de mieux comprendre l'importance des années préscolaires pour le développement du langage et de la littératie. La société commence à apprendre quels outils, activités, ou programmes qu'il est bon d'utiliser au foyer ou à la garderie pour donner aux jeunes enfants un avantage, alors qu'ils progressent vers la littératie.
Les auteurs offrent une liste détaillée d'activités de littératie familiales, y compris lire des livres d'images ensemble; chanter; visiter la bibliothèque; engager la conversation; et donner accès à des jeux ou des livres alphabétiques. Cette liste reflète l'évolution très nette dans les points de vue au sujet des soutiens pour développer la littératie de l'enfant, de l'apprentissage incident à l'apprentissage orienté.
Cette évolution est également présente dans la sphère publique, où les garderies et les maternelles ont commencé à adopter des formes d'apprentissage orienté. Ces programmes ont montré des améliorations du langage oral des enfants et de leur littératie émergente, surtout dans le cas de ceux issus de milieux à faible statut socio-économique.
Toutefois, ces programmes peuvent être coûteux à appliquer à grande échelle. Il est donc indispensable que les recherches alimentent l'adoption de pratiques et d'outils offrant un maximum d'avantages pour les enfants.
Repérer les enfants à risque de faible développement du langage et de la littératie constitue une autre étape dans le processus visant à favoriser la littératie à l'âge préscolaire. Traditionnellement, les évaluations ont lieu uniquement lorsque l'enfant a entamé son parcours scolaire, les interventions étant alors plus coûteuses et difficiles. Encore une fois, ceci souligne l'importance de l'évaluation précoce et de l'apprentissage dirigé dans les premières années.

Bien qu'il s'agisse d'un droit garanti par la Charte des droits et libertés et par la Loi sur les langues officielles, l'enseignement en français chez les minorités francophones se bute encore à des obstacles. En effet, les francophones en situation minoritaire se retrouvent loin derrière en matière de compétences en littératie, en comparaison avec leurs pairs anglophones.
La littératie constitue un défi pour les minorités francophones, et elle est essentiellement liée à l'employabilité, à la culture et à l'éducation. Afin de favoriser le développement de la littératie en milieu minoritaire linguistique, des mesures doivent être prises au niveau de la maison, de l'école et de la communauté. Les auteurs recommandent une approche éducative pour renforcer les compétences des francophones. Voici des exemples de suggestions :
- Partenariat entre la famille, l'école et la communauté des partenaires pour favoriser l'acculturation des élèves;
- Stimuler la motivation des élèves à conserver leur langue et leur culture;
- Favoriser la conscientisation des élèves aux défis de vivre en contexte minoritaire.

Au Canada, les programmes d'apprentis offrent la possibilité de régler à la fois la pénurie de main-d'oeuvre dans les métiers spécialisés et le chômage des jeunes. Cependant, il ya des attitudes négatives à l'égard de ces programmes.
Les auteurs disent que pour surmonter les obstacles à la participation des jeunes aux programmes de formation d'apprentis, il faut changer la mentalité chez les enseignants, les parents et les jeunes. En outre, un chemin bien balisé, de la formation de préapprentissage jusqu'à l'emploi, rendrait cette route plus attrayante pour les jeunes.
Ils soulignent aussi que les proches, l'entourage, les professeurs et les conseillers d'orientation dissuadent les femmes à s'orienter vers les métiers, et le milieu de travail oppose une résistance lorsqu'il s'agit d'accueillir des travailleuses dans les métiers spécialisés. Pour surmonter ces obstacles, il faut changer les mentalités et les attentes de la société.
Toutefois, susciter l'intérêt chez les apprentis n'est utile que dans la mesure où les employeurs acceptent de les embaucher et de les parrainer. Ainsi, les encouragements auprès des apprentis doivent aussi être accompagnés d'incitations auprès des employeurs pour qu'ils leur offrent la formation d'apprenti.
Les employeurs hésitent à accepter des apprentis, car ils estiment que l'investissement dans leur formation est risqué et n'est rentable qu'à la longue. Toutefois, une étude diffusée par le Forum canadien sur l'apprentissage indique qu'investir dans la formation d'apprentis est rentabilisé beaucoup plus vite que les employeurs ne le croient.

Le présent document résume les recherches récentes sur les pratiques parentales et met en évidence un certain nombre de programmes visant à aider les parents à améliorer leurs compétences.
Selon les auteurs, les styles parentaux se caractérisent par deux importantes dimensions : la sensibilité, qui mesure comment bien le parent est à l'écoute de l'enfant; et le contrôle, soit le degré de supervision et de discipline exercées par le parent, et à quel point il exige qu'il fasse preuve d'obéissance et de maîtrise de soi. Ces dimensions aident à déterminer si le parent est autoritaire, faisant preuve de beaucoup de contrôle et de sensibilité; autocratique, faisant preuve de beaucoup de contrôle, mais de peu de sensibilité; permissif, démontrant peu de contrôle, mais beaucoup de sensibilité; ou négligent, démontrant peu de contrôle et de sensibilité.
En grandissant, l'enfant élevé par des parents autoritaires développe de meilleures aptitudes sociales et émotionnelles. Il tend aussi à se faire plus facilement des amis les premières années, est moins enclin à consommer de la drogue à l'adolescence, et est émotionnellement stable en devenant jeune adulte.
Les auteurs expliquent que l'art d'être parent n'est pas inné et la plupart des parents gagneraient à recevoir un certain niveau de formation. Il existe au Canada plusieurs programmes de soutien et de formation des parents, pour les aider à développer des pratiques et des aptitudes. De plus amples études rigoureuses s'imposent pour déterminer jusqu'à quel point ces programmes peuvent être efficaces pour les parents canadiens, dans un contexte canadien.

Il existe de nombreux coûts personnels occasionnés par le décrochage au secondaire. Bon nombre de décrocheurs subissent des répercussions négatives, suite à leur décision de quitter l'école. Par exemple, ils ont des occasions de croissance sociale limitées, un faible sentiment de maîtrise de leur vie et de leurs conditions de vie, et une satisfaction personnelle moindre.
Les coûts concrets sont nombreux : l'abandon des études secondaires entraîne d'énormes conséquences financières pour le gouvernement, la société et les décrocheurs. Les dépenses touchent la santé, l'éducation, les services et les programmes sociaux, l'emploi et la lutte contre la criminalité. Il y a même une baisse de productivité économique. Des statistiques et des données appuient cette argumentation dans les sections suivantes :
- Les coûts concrets liés au décrochage
- Leçons d'apprentissage : Stratégies visant à favoriser la réussite des élèves de niveau secondaire.

Les programmes d'expérience de travail empruntent différentes avenues, comme l'expérience de travail virtuel, l'observation au poste de travail, l'enseignement coopératif, le partage d'emploi et l'apprentissage.
Le postulat veut que les avantages associés à ces programmes soient nombreux, comme une participation plus dynamique au travail et au programme d'étude, une hausse des réussites scolaires, une hausse de la diplomation au secondaire, et une meilleure transition entre le secondaire et le marché du travail ou les études postsecondaires. En 2009, le Conseil canadien sur l'apprentissage (CCA), avec l'appui du ministère de l'Éducation de l'Ontario, a entrepris de vérifier ces hypothèses. Le rapport présente une revue de 35 études internationales ayant évalué l'efficacité des programmes d'expérience de travail au secondaire.
L'incidence des programmes d'expérience de travail sur le rendement scolaire au secondaire demeure incertaine. Cependant, ces programmes semblent avoir un effet favorable sur la réussite scolaire et une participation plus dynamique au travail et au programme d'étude. Ils semblent également prometteurs sur le plan de la motivation, de l'estime de soi, de l'habileté au leadership, de la diplomation et du maintien aux études. La recherche à ce sujet a permis d'extraire quelques leçons, incluant :
- Le choix du stage de travail doit correspondre étroitement aux aspirations de l'élève - Il importe de désigner un coordonnateur pour superviser les programmes et en garantir le succès - Il convient de bien préparer les élèves à cette expérience.

Les auteurs de ce document disent que le nombre d'adultes canadiens avec un faible niveau de littératie reste trop élevé, malgré d'importantes ressources consacrées à son amélioration par tous les paliers de gouvernement.
Ils notent que les niveaux de littératie des adultes au Canada sont faibles par rapport aux pays comparables, ne s'améliorent pas au fil du temps et ont peu de chance d'être corrigées par les démarches actuelles.
Pour résoudre le problème, ils suggèrent d'améliorer l'accès des travailleurs à l'éducation et à la formation continues; offrir un soutien pour des groupes clés avec un faible niveau de littératie, y compris les Autochtones, les immigrants récents et les personnes handicapées; améliorer des taux de diplomation du secondaire; et encourager la participation à l'éducation postsecondaire.
De plus, les auteurs encouragent les gouvernements à examiner les modèles et pratiques dans d'autres pays pour promouvoir et maintenir l'apprentissage des adultes, et d'élaborer un cadre plus cohérent de politiques reliées à la littératie des adultes.

Les milieux physique et social où grandissent les jeunes enfants au Canada se sont transformés depuis quelques décennies, rendant rares les longues périodes de jeu ininterrompu, à l'intérieur ou en plein air, seul ou en groupe. En même temps, de plus en plus d'enfants passent de longues heures dans des groupes qui, étant axés sur des activités structurées de nature éducative et ludique.
Les auteurs soulignent des recherches indiquant que le jeu enrichit globalement la croissance de l'enfant. Il constitue le fondement des compétences intellectuelles, sociales, physiques et affectives nécessaires pour réussir à l'école et dans la vie. Les enfants ont besoin de jouer pour le simple plaisir de s'amuser.
Pour instaurer les conditions nécessaires à l'apprentissage par le jeu, il faut veiller à ce qu'il y ait des conditions, du temps et de l'espace adéquats pour jouer, à l'intérieur comme à l'extérieur; faire en sorte que les milieux d'apprentissage pendant la petite enfance ont un équilibre entre les jeux libres initiés par l'enfant et l'apprentissage dirigé; améliorer la qualité et la portée du jeu dans les milieux d'apprentissage chez les jeunes enfants; promouvoir l'importance du jeu et le droit de l'enfant de jouer.
De plus, les auteurs soulignent le besoin de concevoir des outils permettant d'évaluer l'apprentissage de chaque enfant et groupe d'enfants dans un contexte de jeu; d'énoncer les objectifs d'apprentissage visés par le jeu, tant sociaux qu'affectifs, cognitifs, créatifs et physiques; et de bien définir la formation des enseignants afin qu'ils adoptent l'éventail complet de rôles adultes dans la promotion du jeu chez les enfants.